Matériau à haute résistance, le béton est toutefois friable aussitôt que s’exerce sur lui des tensions importantes. Il est notamment sensible à la traction. Le remède à cette relative fragilité consiste à placer dans la pièce en béton une armature métallique aussi appelée treillis, qui la renforce dans d’appréciables proportions. Les treillis feront du béton un matériau de construction idéal, pratiquement indestructible, permettant de véritables exploits architecturaux, et possédant des qualités de résistance au feu bien supérieures à celles du bois. Nous allons voir en profondeur comment se déroule la fabrication de ces armatures.

  • Ferraillage du béton

Même si le béton est déjà solide, il a besoin d’assistance pour l’aider à soutenir les lourdes charges des édifices. Le béton est l’élément qui va rester visible après la construction. Il existe plusieurs manières de peindre le béton. Cependant, seul, le béton risque de se dégrader ou se fissurer, ce qui peut mettre en péril toute la structure du bâtiment. C’est essentiellement pour cette raison qu’il faut faire un plan de ferraillage. Les barres de métal l’aident à rester en place en distribuant convenablement les charges. Le ferraillage sert à « armer le béton ». L’armature, c’est une barre d’acier façonnée, rayée ou polie. L’assemblage des armatures permet d’obtenir une cage. Elle est réalisée par soudure (ou ligature) avec des fils en acier. On utilise souvent le treillis lors de la construction d’une dalle, d’un plancher, d’un radier, d’un escalier et d’un mur de soutien. La multiplication des couches de treillis dépend de la hauteur et le la largeur du bâtiment. Plus vous multiplierez les treillis, plus votre bâtiment sera solide. Procurez-vous des fournitures d’armature pour bétons chez des spécialistes.

  • Désignation des armatures

L’acier pour béton armé est déterminé par ses particularités de formes géométriques, mécaniques et technologiques. Les caractéristiques concernant les aciers sont détaillées dans les normes NF A 35-015 (aciers soudables lisses), NF A 35-080-1 (aciers pour béton armé en barres et couronnes à verrous et empreintes), NF A 35-080-2 (treillis soudés), XP A 35-025 (aciers pour béton galvanisés). L’inox pour ossatures de béton armé doit être en accord avec la norme NF A 35-014 (acier pour béton inox). Vous l’aurez compris après avoir vu ces matériaux de base que la construction d’une maison requiert un certain budget.

  • Façonnage des fers à béton

Il se fait par pliage soit afin de leur donner une forme spécifique liée à celle de l’ouvrage, soit simplement pour recourber leurs extrémités afin de faciliter leur implantation dans la masse du béton. Ainsi recourbés en bout, les fers ne peuvent glisser et renforcent la pièce. Les fers communément utilisés sont en acier doux, ce qui les rend plutôt souples, donc ils peuvent être pliés sans difficulté. On utilise pour cela une griffe, une sorte de barre métallique dotée au bout de deux encoches de diamètres distincts (en principe 5 et 8 mm). Le support de pliage sera constitué d’un madrier de forte épaisseur, dans lequel on enfoncera des goujons qui formeront autant de points d’appui pour le pliage des fers.

L’extrémité des fers, on l’a vu, doit être recourbée de manière à créer une sorte de crochet. Cet arrangement, qui vaut surtout pour la réalisation de poutres ou de linteaux, doit concorder avec des normes précises qui veulent que le rayon de courbure soit égal à quatre fois le diamètre du fer, l’extrémité droite du crochet ayant une longueur correspondant à deux fois ce diamètre.

La liaison de deux fers en extrémité, visant à leur assemblage dans leur prolongation, se fera par ligature, à l’aide de fil de fer recuit, sur une longueur équivalant à quarante fois leur diamètre.

Sinon, si vous ne vous sentez pas capable de passer par toutes ces étapes de construction de treillis, vous pouvez faire appel à des professionnels en pose d’armature pour béton.

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