Pour se prémunir contre un éventuel risque d’intoxication au monoxyde de carbone, entretenir son conduit de cheminée est primordiale. En effet, ramoner c’est aussi éviter le risque d’un incendie provoqué par un encrassement du conduit de fumée, suite à une utilisation répétée, ou une longue période d’inactivité. Ramoner, c’est donc sécuriser un logement et ses habitants avec, en plus, la réalisation d’une économie d’énergie. L’objet de cet article se porte justement sur les FAQ concernant le ramonage de cheminée. Alors, suivez-le !

Ramonage de cheminée : Quand ?

Quand on pense à cette pratique, on a tout de suite dans sa tête l’image du ramoneur couvert de suie et qui monte sur les toits. Pour le ramonage d’une cheminée, on ne peut pas s’y soustraire lorsqu’on est en France : c’est une obligation légale, imposée par le RSDT (Règlement Sanitaire Départemental Type). Cette opération doit être effectuée 2 fois par an : une fois durant la période d’utilisation de la cheminée et, pour l’autre, avant ou après.

Ramonage d’une cheminée : qui et comment ?

Deux types de ramonage existent : le ramonage chimique et le ramonage manuel.

Pour le ramonage chimique, il n’est pas nécessaire de faire appel à un professionnel puisqu’il consiste à faire brûler une « bûche ramoneuse » dans la cheminée. Les produits chimiques contenus dans la bûche nettoient le conduit en se consumant progressivement. Il est à noter que ce type de ramonage est facile mais ne peut en aucun cas remplacer un ramonage manuel !

Pris en charge par un ramoneur certifié (qualifié Qualibat, ou au moins plus de 3 ans d’ancienneté), le ramonage manuel s’effectue différemment. Le professionnel va faire passer un hérisson (la fameuse tige en métal surmontée d’une brosse ronde) dans le conduit pour le nettoyer et décoller la suie, le goudron, et tous les dépôts. Pour un ramonage manuel, il faut compter en moyenne 50 euros à 100 euros. Une fois que le travail est terminé, n’oubliez surtout pas de demander au professionnel qui s’en était chargé de vous fournir un certificat de ramonage (obligatoire).

Ramonage d’une cheminée : pourquoi ?

Quand on n’utilise sa cheminée qu’une ou deux fois par an, on peut s’interroger sur la réelle nécessité de deux ramonages annuels. La réponse est que, en faisant cela, on participe à la lutte contre la pollution en réduisant ainsi les émanations toxiques. En plus des gestes de prévention, pour garantir le bon fonctionnement du système d’assainissement, le ramonage nous évite un gaspillage d’énergie car les dépôts de suie, de goudron ou de cendre entraîneraient forcément une surconsommation de combustible.

Ramoner soi-même la cheminée : est-ce une bonne idée ?

Il existe dans le commerce des kits de ramonage, faciles à utiliser, qui contiennent un hérisson et des canes. Il est donc possible de ramoner soi-même son conduit de cheminée. Le passage d’un spécialiste est néanmoins indispensable, en complément, pour vous assurer de la bonne conformité de votre installation car en cas de sinistre, l’assureur doit en tenir compte.

Cheminée non ramonée : quels sont les risques encourus ?

Comme il a été déjà mentionné dans les lignes précédentes, le ramonage de cheminée n’est pas une option. C’est à la fois une opération indispensable et une obligation légale qui doit être réalisée 2 fois par an, par un ramoneur professionnel. Mais quels sont les risques encourus si l’on décide de laisser sa cheminée non ramonée ?

Ne pas faire ramoner sa cheminée c’est exposer sa santé, sa vie, et celle d’autrui à des risques multiples et très lourds. Le premier est lié à son assureur : en cas de sinistre, la preuve de l’entretien de son conduit est primordiale pour l’obtention d’aides. Une facture et un certificat de ramonage justifieront l’entretien et le mettront à l’abri. Sinon, en cas d’accident avec une cheminée mal entretenue, l’assureur peut refuser d’indemniser le particulier. D’autre part, ce n’est pas seulement notre responsabilité financière qui est en jeu mais notre responsabilité morale y est également engagée. En cas de dommage, on peut être poursuivi en justice s’il y a des blessés ou des victimes. Comme dans le cas de la vidange après le départ de votre locataire, un simple défaut de ramonage peut être sanctionné d’une amende maximale de 450 €.

Pour conclure, il est bon à savoir que le locataire est tenu responsable du ramonage de son conduit de cheminée, ainsi que des frais qui y sont engagés, pour l’appartement ou la maison mis(e) à sa disposition.  Cependant, il peut arriver que l’entretien soit inclus dans les charges locatives. Alors, si vous êtes locataire, n’hésitez surtout pas à vous rapprocher de votre bailleur pour revoir les conditions de votre contrat.

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