Vous possédez un vaste terrain et vous ne savez pas quoi en faire ? Rendez-le utile et transformez-le en hangar. D’un point de vue général, un hangar est un entrepôt d’avion, plus précisément, un garage pour avions. Néanmoins, cela ne vous empêche pas de transformer votre terrain pour entreposer vos matériels.

Certainement, vous penserez que la main-d’œuvre vous coûtera les yeux de la tête. Pourtant, sachez que vous pouvez le faire vous-même ! Vous pourrez aménager votre hangar à votre guise et y déposer votre marque de fabrique. Tentant, n’est-ce pas ? Son design est entre vos mains : acier galvanisé, bois massif, bois lamellé-collé ou béton armé, libre cours à vos idées. Et pourtant, qui dit construction d’un hangar, dit grandes constructions suivant les normes ! Pour ce faire, voici un petit guide pour vous aider à y voir plus clair.

Norme n°1 : légalisez vos travaux

Vous êtes propriétaire du terrain, mais cela ne vous permet en aucun cas de construire tout et n’importe sur celui-ci. Comme tous travaux de construction, l’aménagement d’un hangar nécessite un permis de construction. Quelle que soit la raison de la construction de votre hangar, il est défini par la loi que tout hangar ayant une surface inférieure à 20 m² oblige une déclaration préalable. En outre, tout hangar ayant une surface supérieure à 20 m² exige un permis de construire. Évidemment, ces lois apparaissent dans les articles R. 421-9 à R. 421-12 du Code de l’urbanisme. Ainsi, la taille de votre construction comptera peu face à la loi.

Comment procéder ? Il vous faudra :

  • justifier votre demande : les raisons de votre aménagement, il faudra que celles-ci soient purement professionnelles et/ou entièrement dans le cadre du respect du voisinage, pouvant aussi être simplement un système de stockage ou à louer.

Dans les limites où votre hangar est construit et utilisé en tant que terrain agricole, il faudra que vous :

  • respectiez le PLU ou le plan local d’urbanisme. Ce dernier vous imposera quelques points à revoir avant la construction, à savoir la zone de chantier (respect des places voisines), les matériaux utilisés et les critères importants.

Une fois la paperasserie complète, faites-la parvenir à l’administration compétente.

P.S : la construction d’un hangar repose sur deux principes essentiels : la sécurité et l’urbanisme.

Norme n°2 : étudiez votre terrain

Nous avons bien précisé qu’il s’agit d’une grande opération. Le temps et la patience que vous mettrez dans les études du terrain ne sont nullement négligeables. C’est même l’étape la plus importante. Elle implique trois grandes phases, soient :

  • la mise en place du projet : puisque vous être maître de votre futur hangar, personnalisez-le. Établissez votre plan de construction dans une organisation plus-que-parfaite. Recherchez quelques revues graphiques au cas où vous manqueriez d’inspiration.
  • Les études sur terrain : dès que vous serez sûr du plan, procédez à une descente sur terrain. Munissez-vous des outils nécessaires pour les mesures exactes afin d’en faire un devis. Cette étape est formellement obligatoire, car vous œuvrez en tant que particulier.
  • Les études d’avant-projet : celles-ci consistent particulièrement aux dernières mises au point, notamment la mise en place des coûts, la prévoyance de la durée des travaux et les matériaux à fournir. Si nécessaire, vous pouvez d’abord construire la maquette de votre hangar.

Norme n°3 : estimez un devis

Pour ce dernier point, nous vous présentons quelques prix généraux pour un budget léger.

  • Pour un hangar métallique : le prix varie de 50 à 100 € le m².
  • Pour un hangar en bois : les coûts varient de 60 à 300 € le m².
  • Pour un hangar en dur : il exige un tarif de 500 à 900 € le m²

Vos dépenses antérieures dépendront entièrement de vos exigences.

Post Comment